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lundi 2 juin 2008

Les effets de l'alcool au volant


Un dernier verre pour la route ? Sur le coup on ne dit pas non... En oubliant parfois un peu trop vite que l'abus d'alcool est associé à plus d'un accident de voiture sur trois
Le temps de réaction augmente

Il faut en moyenne 1 seconde à un conducteur à jeun pour amorcer son freinage à la vue d'un obstacle. Dès 0,5 g, ce temps de réaction est d'environ 1,5 seconde. Ce qui signifie concrètement qu'un conducteur à jeun, roulant à 90 km/h, parcourra 25 mètres avant de freiner, alors qu'un conducteur dont le taux d'alcoolémie atteint 0,5 g/l en parcourra 38. La distance de freinage est augmentée de la moitié ! Et plus l'alcoolémie est élevée, plus le temps de réaction augmente...



La vigilance baisse

Sous l'effet de l'alcool, le cerveau est anesthésié. Résultat : la vigilance baisse, le conducteur perçoit mal la route, les obstacles, les automatismes sont diminués et les gestes mal coordonnés. Associée à la surestimation de soi, induite par la consommation d'alcool, qui fait qu'on prétend connaître la route et les risques, cette baisse de vigilance peut avoir de sérieuses conséquences.



La vision se perturbe

Parmi les fonctions élémentaires affectées par l'abus d'alcool au volant, la vision est l'une des plus touchées.

• Le champ visuel est rétréci, la perception des objets vus latéralement est altérée, d'où un risque évident lors d'un croisement avec un autre véhicule.
• La vision est également modifiée, d'où une perception erronée des distances (importance en cas de dépassement).
• Le temps de réaction visuelle s'allonge (importance pour le freinage).
• La vision nocturne et la réaction à l'éblouissement sont également altérées.

Mais la vision n'est le seul sens touché. La fonction auditive l'est également. L'alcool provoque en effet une altération des canaux semi-circulaires qui jouent un rôle dans l'équilibre

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