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lundi 12 mai 2008

La tenue du volant

Bien tenir son volant n'est pas si évident

Encore un point sur lequel on insiste peu dans les auto-écoles, et pourtant tenir correctement son volant permet de rouler plus détendu tout en gardant la capacité d'intervenir rapidement et à tout moment sur la direction, vers la droite ou vers la gauche (vous verrez que ce n'est pas si évident que ça en a l'air).

De nombreux conducteurs ne prennent jamais garde au travail des mains sur leur volant et parviennent malgré tout à tourner ; cependant, un parfait enchaînement des différents mouvements permet une sécurité accrue au cas où la situation s'avèrerait délicate en milieu de virage (présence d'un obstacle ou voiture qui se met à déraper, mais aussi plus simplement un virage qui se resserre).

Il faut en permanence garder à l'esprit les quatre règles suivantes :

  • tenir le volant le plus souvent possible avec les deux mains (corollaire : lâcher le volant ne serait-ce que d'une main le moins souvent possible).
  • avoir des gestes amples et larges, et non pas une succession de petits gestes saccadés.
  • avoir les mains de part et d'autre du volant lorsque l'on est au beau milieu du virage.
  • ne pas laisser glisser le volant entre ses doigts en sortie de virage pour revenir à la ligne droite, mais l'accompagner (comme si on prenait un virage de l'autre côté).

En ligne droite

La position de base de la conduite, celle qui est utilisée en ligne droite, est la position dite "10h10", par analogie avec la position des aiguilles sur un cadran d'horloge. Les pouces sont à l'intérieur, la préhension du volant doit être détendue mais ferme.

Dans une courbe légère à très large rayon

Il est inutile de déplacer les mains sur le volant : elles restent en position 10h10 et participent toutes les deux au léger mouvement nécessaire.

Dans un virage moyen

Dans le cas d'un virage à droite, la main droite va "monter" chercher le volant à l'abord du virage et le tirer vers le bas pendant que la main gauche le laisse glisser. Dans l'axe du virage, les deux mains se retrouvent de part et d'autre du volant sur un plan quasi-horizontal, ce qui laisse le maximum d'aptitude pour surbraquer ou contrebraquer en cas de besoin.

Dans un virage serré

Toujours pour un virage à droite, la main droite "monte" chercher le volant, cette fois-ci jusqu'à quasiment toucher la main gauche. La suite des opérations est identique et on retrouve les deux mains à l'horizontale dans le virage.

Dans une épingle

Pour changer un peu, prenons cette fois-ci l'exemple d'un virage à gauche. La démultiplication de la direction des voitures de tourisme est telle que l'on ne pourra pas braquer suffisamment en un seul mouvement. Il va donc falloir que la main gauche se glisse sous la main droite (on dit que l'on "croise" les mains) pour donner au braquage le maximum d'ampleur. Elle va ensuite tirer le volant vers la gauche, la main droite s'effaçant un court instant pour la laisser passer.
Si la situation l'exige, la main gauche peut revenir chercher une seconde fois le volant pour compléter le braquage, avec toujours comme objectif d'avoir les mains à l'horizontale dans l'axe du virage.

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