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vendredi 30 mai 2008

le téléphone portable au volant

L’utilisation du téléphone portable est l’exemple le plus flagrant de distraction au volant. Bien que la plupart des conducteurs sont tout à fait conscients des risques liés à l’utilisation du téléphone portable au volant, la moitié d’entre eux avouent qu’il leur arrive de décrocher ou d’utiliser leur téléphone tout en conduisant
De nombreuses études et expériences démontrent qu'une conversation téléphonique avec tenue d'un combiné entraîne des variations de vitesse, des déviations fréquentes de trajectoire, une augmentation significative du temps de réaction ainsi que des erreurs de perception et de jugement.
L’oeil reçoit les informations, l’information est transmise au cerveau. Le cerveau analyse l’information et donne l’ordre d’agir. Cet ordre est transmis aux muscles.

Etude 1

Une récente étude anglaise, menée à l'Université d'Oxford a montré que l'utilisation du téléphone portable au volant a des effets sur la conduite comparables à ceux de l'alcool : "lorsqu'il téléphone, le conducteur concentre son attention sur ce qu'il entend directement; le décalage entre ce qu'il voit et entend perturbe fortement sa perception de l'espace. Conséquence: plus de 3/4 des conducteurs en train de téléphoner oublient de s'arrêter au passage pour piétons. A peine 1/3 se souviennent des panneaux de signalisation qu'ils viennent de croiser."

Etude 2

l'Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité (INRETS) conclut comme suit:

"La conclusion est simple et incontournable : téléphoner en roulant constitue un facteur de distraction pour le conducteur, donc un facteur de risque pour sa sécurité et celle des automobilistes environnants. Et cela pendant toutes les phases de la communication, y compris bien entendu, les phases de recherche de numéro dans le répertoire et de numérotation dont il est démontré par ailleurs de façon unanime la dangerosité. Il convient de noter que l'action de parler avec un correspondant qui n'est pas dans le véhicule - donc qui ne vit pas la scène routière en même temps que le conducteur - se démarque de la communication avec un passager du véhicule qui, acteur bien que passif, a tendance à respecter les "blancs" du conducteur causés par une charge de conduite plus intense."

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